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« Variety at The Atelier 231 » des Slightly Fat Features

jeudi 27 janvier 2011 , par Sylvain Marchand

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Mercredi 26 janvier, environ 200 personnes prennent place dans la salle du Tender de l’Atelier 231 pour assister au premier spectacle qui marquera le coup d’envoi de cette 2e édition du festival Fish & Chips : Variety at The Atelier 231 des britanniques Slightly Fat Features (que l’on pourrait traduire par « la silhouette légèrement grasse »).

Créé depuis 2008, ce spectacle est un des rares de leur répertoire à se jouer uniquement en salle. « Mais l’ambiance de cabaret multi-disciplinaire alliant à la fois performance, musique, chanson, mime, jonglage, magie etc…reflètent parfaitement l’état d’esprit que nous souhaitions donner à cette nouvelle édition » rappelle Daniel Andrieu, directeur de l’Atelier 231, interrogé au micro de France 3 quelques jours auparavant.

C’est d’ailleurs la 1ere fois que la compagnie joue ce spectacle en France, et plus généralement en dehors de l’Angleterre. C’est un spectacle qu’ils adaptent à chaque lieu, d’où la version sottevillaise « …at the Atelier 231 ».

Confirmation dès le début du spectacle. Un film muet est projeté sur un drap blanc mettant en scène le trajet d’un comédien en partance de leur ville d’Angleterre jusqu’à l’Atelier 231. On y voit la traversée en Ferry jusqu’à des quartiers de la ville de Rouen, puis Sotteville-lès-Rouen jusqu’à des plans filmant l’arrivée à la porte du Fish & Chips.

Les enfants, quant à eux, sont immédiatement conquis par l’univers acrobatique et burlesque de la compagnie. Ils réagissent instantanément à chacune des interventions et une connivence s’installe entre eux et les comédiens. La barrière de la langue ne manque pas de créer quelques situations comiques et touchantes.

Un comédien - le seul à maîtriser un peu le français - se lance dans des traductions « à la volée » de certaines chansons provoquant l’hilarité du public. Ses complices restent interloqués devant ses facultés linguistiques sans avoir la moindre idée de ce qu’il raconte.

En plus d’amuser le public, la compagnie prend un malin plaisir à s’amuser entre eux. Le public le ressent et le leur rend bien.

Durant 1 heure, les numéros s’enchainent à une vitesse pharamineuse donnant l’impression d’avoir mangé un pudding cake à plusieurs couches. Et tant pis si à l’arrivée notre silhouette devient légèrement grasse… on en reprendrait bien une autre part !

Photos : Caroline Lelong et Sylvain Marchand

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