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Le spectacle qui marquera Newhaven

mercredi 20 juillet 2011 , par Mathilde Vautier

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Même scénario qu’en mars, avec la Photo Communale : pas un chat dans les rues, une demi-heure avant le spectacle… Il y a un pot officiel dans un des pubs du centre ville, où élus et directeurs de la Ville, du Département et du Arts Council applaudissent ce solide partenariat développé depuis 3 ans entre les différents acteurs locaux et partenaires institutionnels pour parvenir à mettre en place un tel projet. C’est la surprise en sortant : les gens sont là, attendent le début du spectacle.

Générik Vapeur tenait à remettre officiellement à la ville de Newhaven et ses habitants la Photo Communale, prise en mars 2011. Décompte du public, puis Pierre Berthelot, directeur de la compagnie, tout de bleu vêtu, et accompagné de Councillor Steve Saunders, Maire de Newhaven, dévoilent la fameuse photo. On se rapproche, on est curieux : « Tiens, mais c’est Machin, non ? », « Oh regarde comment j’étais coiffée ! ».

Mais le spectacle a bel et bien commencé : le Marching Band local mène le public vers le pont amovible. Combien de personnes attendent sur le West Quay ? D’où vient tout ce monde ? Ce sont des pêcheurs du coin qui enchaînent, avec à leur bord un groupe de percussionnistes et le Bonfire Society de Lewes, la ville voisine…

Puis arrivent une armée d’étranges hommes et femmes bleus, traînant chacun un bidon, sur fond de musique rock. L’équipe de Générik Vapeur et quelques bénévoles se déchaînent sur la déambulation de Bivouac, le long du West Quays.

Quelques pauses, pour laisser place à la chorale, puis au Drama Group (groupe de théâtre) de Newhaven, enfin aux travaux d’arts plastiques réalisés par un groupe d’enfants. C’est un spectacle pour et par les gens de Newhaven.

La déambulation passe devant des pubs bondés, s’arrête devant l’un d’eux. Les spectateurs ne sont pas trop sûrs de comprendre ce qu’il se passe, mais ils apprécient, et savourent car ils savent que cette tornade artistique n’est là que ce soir.

Le final, devant la plage interdite, à côté du port, en bas des falaises desquelles descendent des bénévoles et des artistes de la compagnie. Les gens ont suivi ce voyage de 2h15 jusqu’au bout. Même le ferry, en milieu de spectacle, avait fait retentir sa sirène en écho aux musiciens, quitte le port majestueusement, au moment où le spectacle se termine. Symbole. Rideau. En tous cas pour ce soir, car on parlera encore longtemps de ces hommes bleus qui ont transformé la ville et ses habitants, au moins le temps d’un soir.

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