Bon, d’accord, on le sait bien, il faut longtemps, très longtemps parfois, pour préparer l’ensemble des manifestations de Z’arts’up, et ce n’est pas dans la semaine qu’on s’y met. N’empêche, l’arrivée sur place de la première équipe qui va passer à l’action est toujours un événement.
Ce fut le cas dimanche, dans la bonne humeur, avec l’installation à Béthune de « Carabosse », des gens qui promettent de « mettre le feu ». Pas à la façon de Johnny, non, pas en paroles. Le feu, pour eux, n’est pas une métaphore, ils l’ont maintes fois prouvé avec la foule qui les entoure, pas seulement attirée par la danse des flammes, mais par quelque chose d’infiniment plus profond, qui rassemble, et qui, au fond, remonte à l’origine de l’Humanité.
Il y eut dimanche à Béthune un joyeux dîner, avec, comme il convient, le récit de quelques savoureux souvenirs de tournée. A Villeurbanne, par exemple, où les artistes ont de suite observé qu’il n’y avait de bancs nulle part. Pour éloigner les « pochtrons », les clochards, ont-ils pensé. Eh bien, à leur façon, ils ont corrigé ce manque. Tombant sur un fabricant de bambous atteignant parfois 12 mètres de haut, ils ont sauté sur l’occasion, et le bambou, le feu, laferraille, comme a dit l’un d’eux, « on s’est arrangé avec ça ». Ce fut, dit-on, mémorable.
Ah bon, et à Béthune, qu’ont-ils donc noté, que mitonnent-ils au juste ? Ah ça, il faudra venir vendredi soir au Mont-Liébaut pour le savoir. Et quelque chose nous dit que nul ne regrettera sa soirée.
A suivre...