



















Ça commence par une table qui glisse.
Avec, en pilote-médium-déconfit, une caricature de fêtard dépressif. Chapeau pointu. Mais pas de turlututu. On la suit cette table, ça fait un petit cortège presque solennel.
Et puis la table s’immobilise. Et tout reprend vie.
C’est un anniversaire ! Cavalcades, courses poursuites, débordements et hystéries de tout poils s’en donnent à cœur joie. Et des têtes ! Des images incroyables, comme des hommages à Gai-Luron ou à Mr. Bean !
Alors, tout est vivant, vibrant, débordant. Tout court, saute, crie.
On est invité à offrir des cadeaux, à danser, à s’esclaffer. Et on distribue les cadeaux ! Et un lapin géant en manque d’affection surgit de la table ! C’est un bouquet de corps, de couleurs qui courent, de cotillons magiques.
Et tout disparaît. Notre hôte se retrouve seul à nouveau. Et la table s’éloigne comme elle était venue, mais seule avec son commandant rêveur et solitaire.